Une première bougie pour le LAB·AN
Fondé grâce à Urban et ses partenaires à l’occasion de l’année Art nouveau 2023, le LAB·AN est un espace de promotion de l’Art nouveau qui propose un regard contemporain autour de cet héritage culturel belge, bruxellois et international et de toutes les thématiques qu’il englobe. Il est situé au sein de l’Hôtel van Eetvelde, l’une des plus belles créations de Victor Horta, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000.
Après une année d’ouverture au public attirant plus de 25.000 visiteurs et visiteuses, le LAB·AN (Laboratoire de l’Art nouveau) soufflait en mai dernier sa première bougie. À cette occasion, Urban vous propose de (re)visiter les lieux et de découvrir la programmation des prochains mois !
Exposition « Stoclet 1911 Restitution »
Après avoir été présentée au Musée d’Art et d’Histoire de Bruxelles, « Stoclet 1911 Restitution » s’est invitée au LAB·AN x Hôtel van Eetvelde. L’exposition propose une reconstitution numérique inédite des intérieurs du Palais Stoclet tels qu’ils étaient vers 1911 et offre au public une occasion unique de parcourir les décors remarquables de cet édifice inscrit depuis 2009 au Patrimoine mondial de l’UNESCO. À découvrir jusqu’à la fin de l’année.
Exposition « A Sore Calamity », by Max Pinckers & Victoria Gonzalez-Figueras
Prenant comme point de départ l’imbrication entre Art nouveau et colonialisme, Max Pinckers et Victoria Gonzalez-Figueras proposent une exposition photographique inspirée par le pamphlet « Le soliloque du roi Léopold » de Mark Twain. Accompagnée par l’œuvre sonore « Soliloquy in Edmond’s Office » conçue avec Wiet Lengeler, l’installation prend place dans l’ancienne salle de billard d’Edmond van Eetvelde jusqu’à la fin décembre 2024.
Installation « IN THE WIND BLOW THEIR STORIES »
En lettres noires sur un drapeau blanc, hissé sur le mât trônant devant la façade du bâtiment, « IN THE WIND BLOW THEIR STORIES » est une invitation à prêter l’oreille aux histoires qui flottent et passent, portées par le vent, de génération en génération. C’est plus précisément l’histoire de l’Hôtel van Eetvelde que l’œuvre de l’artiste Laure Prouvost interroge. Derrière sa somptueuse façade Art nouveau se racontent, à qui prend le temps de les écouter, différents narratifs liés à l’héritage colonial belge qui participent, dans leur complexité, à la construction de notre mémoire collective.
Cette œuvre a été commandée dans le cadre de l’Année Art nouveau 2023 portée par le Gouvernement bruxellois et pilotée par Urban, sous la coordination générale du Commissaire Paul Dujardin. Elle s’inscrit également dans le plan d’action « Vers la décolonisation de l’espace public en Région de Bruxelles-Capitale ».
Exposition « Héritières »
L’exposition « Héritières » porte l’ambition de contester les récits traditionnels et de faire voie à une histoire où ses actrices retrouvent toute leur place.
La photographe Barbara Salomé Felgenhauer, l’architecte et autrice Léone Drapeau et la scénographe florale Elléa Cartier proposent des diptyques colorés dans lesquels huit artistes contemporaines et leurs pratiques sont mises en scène et soulignent ce qui les lient à des artistes et artisanes Art nouveau. L’exposition prend également place dans les espaces extérieurs du LAB·AN. Prolongation : l'exposition est à visiter jusqu’à fin août 2024.
Expérience immersive « Ups & Downs » + « Aubecq : Fragments »
L’espace « Ups & Downs » s’articule autour d’un dispositif interactif permettant aux publics de découvrir les développements architecturaux de l’Art nouveau en Belgique, leur malheureuse destruction et leur sauvegarde ainsi que leur renaissance grâce aux outils numériques.
L’exposition « Aubecq : Fragments », quant à elle, est une expérience immersive sur l’une des créations majeures de Victor Horta : l’Hôtel Aubecq. Complémentaire au film « Aubecq : Fragments », conçu par Benoît Lemmens et Gaspard Giersé, l’exposition entraîne le public sur les traces de l’Hôtel Aubecq et des 600 pierres de sa façade sauvées in extremis lors de sa démolition avant d’être transportées de hangars en terrains vagues pendant près de 70 ans. De ce bâtiment, ne restent plus que des fragments : une partie de la façade, quelques plans et de rares photos en noir et blanc. Le film est une interprétation libre, sur base des archives disponibles, pour tenter de redonner vie à ce chef-d’œuvre, détruit en 1950.